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Précieuses


Un petit objet, tout petit, qui tient dans la main. Un objet précieux qui a de l’importance, qui a sa part de magie.
Je vous propose “Précieuses”, des pièces en porcelaine, poupées à coiffer de fleurs, ou poupées à glisser dans vos poches.
Inspiré du conte Vassilissa la très belle, ces “poupées” nous rappellent comme il est bon de contacter notre intuition.

Mélanie

Poupées en porcelaine à coiffer :

A poser dans un espace privilégié de votre maison. Cet endroit où vous mettez vos boîtes à trucs, à secrets, vos petites pierres et coquillages. Ce lieu où l’on allume parfois une bougie ou un encens, où l’on accroche des images qui nous parlent, les cartes postales des ami(e)s ou les dessins de nos enfants.

N’a -t-on pas toutes et tous ce “petit endroit” dans notre maison ?

Les poupées vous accompagneront dans votre vie quotidienne. A coiffer selon votre humeur, au gré des saisons.

Poupées en porcelaine de poche :

Celles-ci se glissent dans votre poche et vous accompagnent partout. Ce petit objet, appelé également doudou de doigt ou “worry stone”, permet, en touchant ces différentes textures, de se détendre, de se centrer et ainsi retrouver sérénité et concentration.

“Vassilissa est la fille unique d’un marchand veuf. Avant de mourir, sa mère lui a confié une poupée en lui recommandant de la garder précieusement avec elle, de ne la montrer à personne et de lui donner à manger lorsqu’elle-même aura besoin d’aide.
La jeune fille, en butte aux tourments infligés par la marâtre et ses filles, est aidée par sa poupée aux pouvoirs surnaturels. Celle-ci lui permet de s’acquitter des épreuves infligées par la sorcière Baba Yaga chez qui elle a été envoyée sous le prétexte de chercher du feu. Elle rentre chez elle porteuse d’un crâne aux yeux ardents, qui consument la marâtre et ses filles. Elle part ensuite à la ville, est recueillie par une vieille auprès de laquelle elle tisse une toile merveilleuse.”

illustration d’ Ivan Bilibine

Aujourd’hui le personnage de la Baba Yaga évolue dans la littérature. Elle y est présentée comme une magicienne détentrice de grands pouvoirs, qui communique avec le monde des morts et guide ces derniers : c’est une passeuse, une gardienne. Il est intéressant de constater que la production littéraire contemporaine et européenne pour enfants s’empare des mythes slaves d’antan pour donner une image plus positive de la figure de la sorcière.

Pauline Bourrilly